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LUGOSI "Inconsolable" (pogo 169)

by pogorecords

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1.
PIGS 03:25
2.
Holy Daze 04:18
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5.
6.
7.
I Wish 04:47
8.
9.
10.

about

Recorded at Le Pain de Mie Studio
La SUM
Mathieu Deron's studio
Fabien's house

Tracking, editing and mixing by Mathieu Deron & Valère Brisard
Mastered by Jean-Charles Panizza at Climax Mastering
Artwork by Jérôme Royer
Cover by Adrien Perrugault
Inner sleeve by Orel Ruys

www.facebook.com/LUGOSIrocks
lugosimusic.bandcamp.com/album/inconsolable

REVIEWS
CAFZIC #85 april 2023
www.calameo.com/read/0020548599eb1dcb9c98d?fbclid=IwAR3FpwieEZU5q4SG5gLISfl1ZuTp02_lHLMTfNDkoAdSVkWqLYQiF4pXGlo


Lugosi, um nome interessante do hardcore mais matemático e intrincado francês que surge aqui com aquele que é o seu álbum de estreia. Este estilo, mesmo para quem tem o gosto pelo hardcore, não é o mais fácil de interiorizar mas também é aquele que após esse processo e caso ressoe com experiências e sobretudo emoções, será difícil de sair. Pelo menos essa é a minha experiência. Devo dizer que a primeira metade do álbum não surtiu esse efeito, ou pelo menos não trouxe o clique tão desejado que fizesse mudar tudo. Não houve um grande mas vários pequenos – que se começaram a suceder após “State Of Emergency”. Não é pela agressividade da música mas pela forma como as emoções começaram a bater, emoções de raiva e frustração que em maior ou menor número já todos sentimos. E a partir daí foi fácil voltar atrás e apanhar tudo que aparentemente nos tinha passado ao lado. Não é um estilo fácil de ouvir, mas quando sentimos que ninguém ouve aquilo que não conseguimos dizer, está aqui o veículo perfeito. Uma raiva longe de ser plástica e apenas para preencher um aspecto do que é esperado de música agressiva. Uma raiva que é real e torna tudo ainda mais real.
8/10
worldofmetalmag.com/wom-reviews-stone-axe-vaegtlos-lugosi-morfer

Avez-vous une envie d’entendre tonner la fureur d’une intensité pure et folle ?

Voici la tornade de punk hardcore noise Lugosi via le label POGO en coproduction avec Out Of Thunes Records. Pour fans de REfused, Botch, Melvins, Converge, Dillinger escape plan…

Dans l'azur irisé de lumière où le saphir ondoyant suivait la crevasse vinylique, la pièce s’est métamorphosée en fracas sombre. La musique se jeta les pieds en avant, et plongea son mystère évanescent d’une rage imputrescible.

42 minutes pour 10 titres de tourment musical passer au rabot, à la scie circulaire, entre tournures ryhtmiques développées en pleine liberté, un grain vocal qui échelonne des contrastes d’émotions et perfore une déclamation entre cri et chant, bile et rage, avec un riffing aiguisé pour un son tranché dans le chaos du punk-hardcore Suédois et d’un mathcore en hémorragie sonore.
Ça pique les oreilles, Lugosi équarrie sa musique, l’enroule de barbelé, broie dans le suc de ses craintes, postulats, expériences. Il vient dans son instantanée percuter, avec cette qualité de mettre des idées et images en action, de rendre indélébile la mise à nue, autour d’histoires courtes, sans jamais être naïf, d’oser se salir les mains avec ses tripes, et de tout cracher, de caillasser son désordre viscéral, sa contusion de style, d’écorcher sa vérité crue dans chaque instant, par des percussions, secousses, impacts, faire retentir des brèches, une dislocation intense, œuvrant à sa révolution. C’est une mathématique rageuse avec comme unique réponse des tourments soniques qui vous emportent au loin, à coups de mandale, de tatane, de gnons.
wallabirzine.blog.free.fr/index.php?post%2FLUGOSi-%E2%80%93-Inconsolable2

Bon, il sort quand votre album? » « Et sinon, y’aura moyen d’écouter ça sur disque, ou on va juste continuer à s’agiter dans le noir en regardant Pieriv suer et nous cracher à la gueule? » « Vous connaissez le sens du terme arlésienne? Je ne parle pas du gentilé. » « Ou tu le sors ou je te sors, va falloir prendre une décision! » « Votre orchestre, là, il va finir par s’appeler Lugono. »
Voilà, résumée en quelques mots et saillies toutes plus tordantes les unes que les autres, l’insistante musique servie aux membres de Lugosi ces dernières années (on était à deux doigts de sortir le carbone 14 pour dater l’émergence de leurs premiers titres, alors que leur EP éponyme n’a que 5 ans).
Ouvrant la marche à bien d’autres fans, ceux qui connaissent les talents composant le combo parisien et leur potentiel (je lève l’index droit bien haut) ont su faire preuve de patience. Elle est aujourd’hui récompensée. Enfin, « aujourd’hui »… L’album est sorti le 18 novembre dernier. Comme Lugosi, je pratique la maturation longue. Bref.
Urgence et contrepied
Bref, les plus chagrins/gourmands peuvent penser qu’« inconsolable » l’est aussi, avec moins de 43 minutes au compteur. Si on se réfère à un autre grand album de fin 2022, l’incroyable « Gris Klein » de Birds in Row, on peut aussi se dire que c’est une bonne durée pour développer son propos.
Si la notion d’urgence imprime l’essentiel des 10 titres d’« inconsolable », c’est que Lugosi n’a pas de temps à perdre, ni celui de se perdre. Sans contresens et avec un vrai sens du contrepied, le groupe ne perd jamais l’auditeur. Mieux, il s’emploie à le surprendre. Comme les cinq doigts d’une main qui se ferme volontiers en poing levé, chaque membre du combo se livre sans compter et nous malmène, tout en nous voulant le plus grand bien.
lugosi Coucou Balou
« Inconsolable » nous fait passer d’une rive musicale à une autre, oscillant avec adresse entre une base punk hardcore, des élans stoner et roc(k)ailleux bien « muddy », de brillantes incartades très « math », pour ne citer que ces trois composantes notables.
Fugazi, Refused et KEN mode déboulent lorsqu’on réfléchit à de possibles influences bien digérées. On pense naturellement à de grands frères oeuvrant dans la veine chaotique (mais pas que), comme Converge (coucou le riff bien Balou à partir de 1m56 sur The Naked King, Pt.1) ou ce que pouvait proposer Botch (j’aimerais tant conjuguer ce groupe au futur…), aussi à la générosité stylistique et à l’appétence pour les cassures rythmiques des regrettés These Arms Are Snakes.
Alors, à quand la suite?
Bilan de x écoutes : c’est riche, ça tricote bien, c’est dynamique as fuck, ça cause de choses qui font mal et/ou font réfléchir, ça peut émouvoir également, par exemple avec le magnifique « Maskenfreiheit » qui clôt l’album d’une belle manière…
Alors oui, le ciel est bas et gris, ça saigne, ça crame et ça explose un peu partout sur la planète, ça fouette aussi un peu (beaucoup) sur les réseaux sociaux et quand tu tapes 1 puis 6 sur ta télécommande, tes doigts sentent immédiatement la merde (bah arrête). Le remède à tout cela est bien emballant et bien emballé (bel artwork) : il s’appelle « inconsolable » et ça valait le coup de l’attendre. Comme ça vaut le coup d’aller voir ce que ça donne sur scène, par exemple ce vendredi 13 janvier à l’International (Paris). Ce sera l’occasion de demander : « Bon, il sort quand votre prochain album? »
amongtheliving.fr/chronique-album/lugosi-inconsolable

Chaque époque a la musique qu’elle mérite, ou plutôt : la musique qui la décrit le mieux. On pourrait passer des heures à gloser sur la Pop souriante du début des années 60 se prenant les crachats du Punk de 77 sur la gueule, et s’échouant finalement dans un rictus Grunge quelques bonnes années plus tard. De fait, comment définir la musique qui colle le mieux à cette année 2022 merdique, qui succède à une année 2021 pathétique, elle-même enchaînant une année 2020 tragique ?
Simple. Une musique puissante, énergique, chaotique, en réminiscence des périodes les plus violentes de l’histoire, entre la froideur calculée des SUICIDE et la description new-yorkaise dégueulasse des UNSANE. Et peut-être même qu’en ajoutant à cela le chaos ingérable des BREACH suédois, le résultat sera encore plus proche d’une vérité acceptée par tous. Et loin de nous rendre heureux, ce constat nous laisse inconsolables.
Evidemment, c’est le titre du premier album des parisiens de LUGOSi, entre majuscules et minuscule, entre pointillés et ligne droite de rage, comme si les guitares de l’écurie Dischord se lâchaient sur une rythmique au rendement optimal. Hardcore, le quintet l’est, par obligation d’urgence, mais il est aussi Metal, pour cette épaisseur dans les riffs, et cette constance dans la violence. Et en fin de compte, au-delà de la querelle des genres, affirmons simplement que ce groupe est un pur produit de son époque catastrophique, et qu’il s’exprime au nom de milliers d’enragés qui ne supportent plus qu’on se foute de leur gueule.
Alors, les raisons sont légion, et bonnes. Ciel sans avenir ni oiseaux ni végétation, exécution en peloton du pouvoir d’achat, monde du travail sans cesse en compétition avec lui-même, chômage et capitalisme galopant, pénurie de moutarde, d’essence et bien sûr, d’optimisme face à une élite qui se moque bien de ce qui se passe dans les tréfonds des villes. Cette ambiance, durement restituée dès l’ouverture de « Pigs », laisse exsangue, et confronte la froideur mécanique de FUGAZI et la dureté de ton des REFUSED. D’ailleurs, LUGOSi partage plus d’une option avec les légendaires anarchistes suédois, ne serait-ce qu’en termes de puissance et de fluidité dans l’écho bruyant.
Pour un premier album, Inconsolable est incroyablement mature. Les guitares ont des opinions tranchées, la section rythmique est ferme dans sa frappe et son accompagnement, et le chant est digne des plus grands hurlements du Hardcore moderne. Enrobé dans une production sèche comme un coup du sort, l’album déroule ses pistes, sans marquer d’autre pause que celle offerte par le title-track, intermède Ambient et éthéré qui nous extirpe quelques secondes de la réalité.
Le discours étant compact et homogène, il est difficile d’en extraire des passages démonstratifs et des segments percutants. On pourra bien évidemment au niveau des ambitions citer le diptyque « The Naked King », long, orageux et destructeur, ou bien, par pure subjectivité, « I Wish », sorte de vœu pieux sans étoile filante pour un avenir sinon meilleur, du moins plus rapide dans l’agonie.
Les raccourcis les plus pratiques compareront les parisiens, ensemble depuis 2015 au REFUSED de The Shape of Punk to Come. C’est en partie vrai, mais pas que, et le reste est aussi important. Disons pour ne froisser personne que les parisiens aiment BLACK FLAG, HUSKER DÜ, DILLINGER ESCAPE PLAN, CANDIRIA, et beaucoup d’autres rebelles musicaux contemplant leurs temps avec un regard critique acerbe mais juste. Il faut dire que LUGOSi nous en fait voir de tous les monochromes. Le quintet lui-même a du mal à situer sa démarche, et nous opterons pour un consensus : Inconsolable distille un Hardcore de premier ordre.
Deux labels se partagent la distribution de l’album, entre la France et la Belgique, et des noms comme METZ, COMITY viennent à l’esprit, l’album français étant condamné à réussir sur son propre territoire, mais aussi en Europe, prête à admettre que l’âge d’or est bien terminé, pour peu qu’il ait vraiment existé.
Ce disque est indispensable, il est viscéral, il expose ses doutes, ses craintes et ses tripes en plein jour. Il sonne juste parce qu’il est honnête, et joué à bride abattue par des musiciens qui ne sont plus dupes depuis longtemps. Il ne vous rendra pas inconsolable, c’est un fait. Plutôt méchamment énervé, prêt à casser quelques mâchoires, tordre le coup à pas mal d’idées reçues, et flanquer une rouste aux extrêmes.
Une partie, la revanche, et je laisse la belle à LUGOSi
www.metalnews.fr/chroniques/inconsolable

Quelques années après une démo leur ayant valu de tourner dans leur région et de jouer les openers de qualité pour The Armed, les Franciliens de LUGOSI (hardcore/rock/punk x mathcore cinglant) ce vendredi 18 novembre et en digital – ne râle pas tout de suite, il y a un mini-twist – leur tout premier album long-format intitulé ‘Inconsolable’.
Un album évoluant dans le sillage des Botch, Converge, Melvins, Refused et Dillinger Escape Plan ; qui aura également (on y vient…) les honneurs d’une sortie vinyle un mois plus tard, soit le 17 décembre, ce par l’intermédiaire des labels P.O.G.O. records et Out Of Thunes Records ; mais que l’on peut dès à présent écouter en intégralité et donc en avant-première juste à la suite.
Entre rage, angoisse et désespoir, ‘inconsolable’ est un cri du cœur, un refus de l’injustice.
A travers des chansons intenses et accidentées, LUGOSi signe un plaidoyer contre le cynisme, une diatribe qui clame sa fragilité haut et fort, quand d’autres bandent les muscles et s’enlisent dans une virilité toxique.
‘inconsolable’ est un rappel à l’innocence, une invitation à désinhiber sa colère et ses larmes, et à entrer avec bienveillance dans une frénésie collective.
www.scoreav.com/lugosi-en-ecoute-avec-une-belavance

Le 19 octobre 2022, Matt Bayles, producteur prolifique de la scène indie rock ouest américaine, fêtait ses 50 ans dans un bar et y conviait tous ses amis autour d’une chopine et d’un concert de These Arms Are Snakes. En milieu de set, débarqua un autre groupe qui était passé sous les manettes de ce producteur, un groupe que l’on n’avait plus vu en live depuis bien des années, un groupe qui sans le savoir allait, 23 ans plus tôt, participer à la création d’un nouveau courant musical. Mais ce 19 octobre 2022, Brian Cook, Dave Knudson, Tim Latona et Dave Verellen, remontaient sur scène et prouvaient dans une vidéo de qualité d’antan qui prouvait qu'ils n’avaient rien perdu de leurs antans. Quel plaisir de voir revivre mes héros de cette scène hardcore/punk/metal car ses héros, on s’y accroche, on a du mal à les déloger, on se refuse même à espérer des quidams qui vous chambouleraient autant. C'est alors que 23 ans après la sortie d’American Nervoso, tu reçois un mail du patron demande qui veut s’occuper du premier album de Lugosi dans un lapidaire message dont il a le secret : "punk, hardcore et mathcore ! Qui veut s'en occuper ?".
Un clic sur le lien et une minute après, sans réflexion, sans hésitation, je répondais à l’équipe d’un dithyrambique mais tout aussi lapidaire “oui”. Une minute…C’est court une minute…Mais ça suffit au titre qui ouvre Inconsolable, "Pigs", à me convaincre que Lugosi n’est que convainquant. Il y a eu les anglais de Pupil Slicer en 2021, il y aura les français de Lugosi en 2022. Et 2022 rime avec mieux...
Punk…Hardcore…Mathcore…Tout pourrait être dit mais il me semble qu’il faut en dire beaucoup plus. Commençons par l’artwork (signé Jérôme Royer) qui est franchement classe, et rappelle évidemment Jane Doe de Converge mais dans un style moins photographique, moins lithographique, plus coloré (et joliment en plus). Un artwork qui, une fois n’est pas coutume, donne une très bonne idée du contenu sonore: de la noirceur salie dans une ultime urgence de couleurs vives.
Et c’est bien le programme qui nous attend pendant les 42 minutes qui suivent. Une durée conséquente pour ce premier album qui s’articule en 10 titres. Lugosi, c’est donc la synthèse concise du rock boueux, du hardcore expiatoire, du punk à vif, du post-hardcore planant et du mathcore chaotique. Ce genre de mélanges existent déjà mais aussi bien réalisés soient-ils, ils restent souvent des mélanges. Chez Lugosi, le mélange devient véritablement style, patte sonore, les ingrédients dont Lugosi maîtrisent non seulement les codes mais aussi les déclinaisons se sont combinés, associés, embrouillés pour se faire oubliés au profit d’un résultat incroyable et naturel. Lugosi ne fait pas dans le frankenstein musical, Lugosi ne joue pas les savants fous, Lugosi n'intellectualise pas la musique mais se contente de la faire vivre.
Côté intention, cela vous rappellera aux plus belles heures de Eyes (pour le côté torturé), Converge (pour le jeu avec les tripes), les Melvins (pour l’efficace simplicité), Refused (pour l’interprétation bordélisér) ou le groupe derrière American Nervoso (pour la gifle reçue à la première écoute). Le riffing est efficace, super bien construit, les tournures mélodiques, hyper prenantes et catchy à la base sont de plus étirées, développées, malaxées dans tous les sens, dans tous les styles et chaque guitare complète l’autre dans une gigue électrique. Rien de diablement technique ou de profondément chaotique, l’intention est rock, punk, shoegaze, métal, peu lui importe, elle est libérée de toutes contraintes stylistiques, pas d’esbrouffe, que du barouf. Mais de même que la complexité, la simplicité a parfois besoin de maîtrise et cette dernière est bel(le) et bien présente.
Le son est majoritairement très fuzzy ou muddy-crunchy, un son très peu compressé et donc particulièrement vivant qui sent bon l’odeur de lampe chauffée à bloc et celle du tolex qui commence à se ramollir. Mais chez les guitaristes de Lugosi, l’énergie sonore vient essentiellement du jeu et de l’intention. L’ampli n’est là que pour sonoriser cette intention, il ne s’y substitue pas et ne l’édulcore qu’à peine.
La basse est très fuzzy, très chewy, un peu plus discrète dans le paysage sonore mais elle assure une assise musclée et apporte parfaitement du bas à l’ensemble. Elle aurait mérité une plus de brillance sur certains passages pour être plus mise en avant ("The Naked King Part 1.") même si c’est souvent nickel ("The Naked King Part 2.")
La batterie ? Une batterie totalement free donc qui a tout compris. Un jeu très ouvert, qui s’affirme dans la pulse plus que dans la métronomie. Un jeu entraînant autant qu’entraîné qui tombe toujours au bon moment. Un jeu qui sort les floor toms pile quand il faut, taloche la ride au bon moment et dégaine du roulement octopussien quand c’est nécessaire. Un jeu plus rock/punk que metal, qui ne se cache pas derrière la facilité d’un tapis de double et préfère se vénère avec sa snare ou faire la martingale aux cymbales.
Enfin, la voix…Un joyaux rock-punk trônant au milieu de ce palais électrique. La tessiture est superbe et passe allègrement d’une voix de crooner à un registre beaucoup beaucoup plus énervé mais toujours dans une saturation parfaitement intelligible et maîtrisée. Ici, point de growl mais de la gueulante, de l’uppercut vocal qui peut venir tranquillement de bien bas et monter à toute vitesse bien haut en te décalant les maxillaires au passage juste avant de revenir te caresser dans le sens du poil. Au-delà de la tessiture, la diction, le flow et encore une fois, l’intention, tout est impressionnant de maturité et d’émotions.
Inconsolable bénéficie donc d’une interprétation superbe qui plus est présentée dans un bel écrin live. La production est très rock et a cette patte des années 90-2K mais avec un polish plus moderne. L’équilibre très "live" entre les instruments semble parfois un peu dérangeant, les guitares pourraient paraître trop en avant ici de même que la voix à cet autre endroit mais après quelques écoutes, on se rend compte que cela fonctionne très bien et confère à l’album un petit je-ne-sais-quoi de très rock’n’roll limite garage.
Pure pépite interprétée, construite, mûrie, présentée avec soin, Inconsolable ne peut que plaire aux vieux briscards de cette époque bénite où le punk, le hardcore et le rock se tiraient la bourre au sein de groupes devenus depuis les inventeurs d’une nouvelle scène qui aura eu bien des représentants. Mais plus qu’un représentant, Lugosi s’affirme, dès son premier album, comme un héritier qui pourrait bien trôner aux côtés de ses grands paires. Que cette conclusion n'effraie pas ceux qui sont à la recherche de musique moderne car Lugosi n'est pas resté figé dans l'inaltérable marbre musical du passé mais y a sculpté cet Inconsolable à grands coups de burin.
A quelques semaines de la fin de l’année, le chroniqueur aime bien être surpris, se prendre quelques bonnes dernières raclées et là, non seulement mon top 2022 est sacrément chamboulé mais la première place vient d’être raflée. Et sur le haut de mon étagère d’albums "mathcore/punk/hardcore" tronera fièrement Inconsolable de Lugosi juste à côté d’American Nervoso de vous savez qui.
On aime bien : sérieux?..Tout
On aime moins: sérieux?...Rien
www.coreandco.fr/chroniques/lugosi-inconsolable-9115.html

Das Pariser Quintett verknüpft NoiseRock und MathCore mit dem Mut der Verzweiflung. Ein spieltechnisch hervorragendes Werk, das an allen Ecken und Kanten groovt und tief im atonalen Sumpf suhlt. Der Bass blubbert, die 6 Saiten-Spieler liefern sich ein infernalisches Duell und textlich gibt es mit "State of Emergency" gehörige Standpauken und mit "Blame it on the weak" ein Spiel mit Fakten und Fake News, um herauszufiltern, was für uns praktisch und genehm ist.
Jeder Song überrascht mit raffinierten Details in den Klangstrukturen, die meist mit dunklen Tönen gesprenkelt werden und wie in "The Naked King I, II" meisterlich abwechslungsreich intoniert werden. Im Kern und vom Aufbau erinnert das entfernt nach einer Mischung aus Helmet und REFUSED (hier: "I wish") klingt, wobei letztere mit ihrem Album "The Shape of Punk to Come" und einer Melange aus Hardcore, Metal, Punk, Klassik und Jazz neue Maßstäbe setze. Nur, dass LUGOSi mehr auf die wuppenden destruktiven HC-Elemente baut. Das intensiv-leidenschaftliche Spiel klingt auch nach mehrmaligen Hören spannend ist und alles abverlangt.
www.underdog-fanzine.de/2022/11/15/lugosi-inconsolable/

Muddy Math Punk Hardcore , avec le groupe Sagt, à Paris. Debutalbum des Quintetts obwohl die Band schon ein paar Tage auf dem Buckel hat. Sortie de l'album via POGO Records et Out of Thunes Records en tant que CD, téléchargement numérique et vinyle.
Soweit zu den Infofakten, musikalisch geht es am Anfang des Albums gleich in die Vollen und es knallt und rockt ordentlich los. Für meinen Geschmack wird zu Beginn der Rechenschieber in den ersten fünf Songs noch nicht so bemüht und das Ganze ist gut zum Mitnicken geeignet. Krasse Taktwechsel und Experimente sind da noch rar gesät, nehmen im Laufe des Albums aber zu. Der Sänger hat Wut im Bauch, trifft aber bei Bedarf auch sanfte Töne.
So würde ich den ersten Teil der Scheibe für Sonntags-Mathcore-Hörer, wie mich empfehlen. Der Rest ist dann schon eher was für den Profi. Soll aber nicht heißen, dass das Album nicht in einem Fluss läuft, man kann es gut durchhören und es klingt wie ein Werk.
Der Titelsong (inconsolable) ist ein auffällig sphärischer Song, der das Ganze in der Mitte etwas runterkühlt. Mein Favorit ist die Single Blame It on the Weak, wozu es ein sehr unterhaltsames Video gibt. Mit Humour est un hommage à Bob Dylans Kultvideo zu Subterranean Homesick Blues.
Hier geht es thematisch in den meisten Texten wohl um die herrschenden Missstände und da wird ordentlich drüber gewettert.
Der Sound ist amtlich, nicht überproduziert mit einem gewissen Rotz. Die Songs sind gut eingespielt. Vom Artwork liegt mir nur das Cover vor und das ist genretypische, jedoch gut gemachte Kunst.
Fazit : Mal reinhören lohnt und ein paar Songs schaffen es auf Playlists von mir. Allerdings wird das sicher nicht „Das Neue Ding“,
www.awayfromlife.com/lugosi-inconsolable-review-2022/

Often desperate, always furious, LUGOSi deliver a punk-tinged hardcore, torn between the red of anger and the black of sadness. Their ambition : musical and emotional intensity, served by passionate music and raw lyrics.
www.thepunksite.com/news/frances-lugosi-unleash-new-album-inconsolable/

Dans les années 30, Bela Lugosi est un acteur hongrois rendu célèbre pour son interprétation du comte Dracula. En 2015, le groupe parisien éponyme s’approprie l’identité de ce vampire aux dents acérées pour associer désormais à ce nom emblématique une musique « tiraillée entre le rouge de la colère et le noir de la tristesse ».
Composé de Adrian (guitare), Arthur (basse), Fabien (guitare), Lucas (batterie) et Pieriv (chant) le groupe s’attache à mêler le hardcore, le punk et le math.
Ils se sont notamment produits en première partie de The Armed, Frontierer ou encore Sick of It All.
Leur premier EP « First» sort en 2016 sur Bandcamp. Un deux titres « 2017 » suivra en 2019.
Depuis, le monde a connu d’improbables péripéties, tout comme le groupe, qui n’a pourtant jamais abandonné, poussé par cette ténacité venant du fond de leurs tripes. C’est grâce à cette hargne, cette volonté sans faille de faire de la musique que le groupe nous offre aujourd’hui l’album « Inconsolable », en partenariat avec P.O.G.O. Records et Out of Thunes Records, dont nous vous annoncions l’arrivée ici.
C’est en juillet 2020 que nous prenons part à l’aventure. Nous nous retrouvons au studio à Fresnes, au Nord de Paris, pour enregistrer basse et batterie de l’intégralité de l’album. Une journée intense.
« Entre rage, angoisse et désespoir, inconsolable est un cri du cœur, un refus de l’injustice. A travers des chansons intenses et accidentées, LUGOSi signe un plaidoyer contre le cynisme, une diatribe qui clame sa fragilité haut et fort, quand d’autres bandent les muscles et s’enlisent dans une virilité toxique. Inconsolable est un rappel à l’innocence, une invitation à désinhiber sa colère et ses larmes, et à entrer avec bienveillance dans une frénésie collective. » LUGOSi
scandiumweb.wordpress.com/2022/11/18/itw-lugosi-la-colere-et-les-larmes-il-y-a-une-veritable-force-a-parler-de-vulnerabilite

It’s time for some loud, aggressive, and uncompromising music. I admit it has been a while since we had a band like this on our pages. Sure, we had many hardcore bands covered in the past through news, reviews, and other features, but LUGOSi stands out from the crowd. Somehow, these guys do things differently when comes to writing, composing, and producing hardcore music. That’s hearable on their double debut single, but it’s even more noticeable on Inconsolable, their debut full-length album, released in November last year. You may wonder why I already told you they stand out from the crowd without even delving deep into the material. It’s pretty simple. As soon as you hear the introductory piece, you’ll notice these guys sound different. Their music speaks with a unique ambiance rarely seen nowadays.
I like that direct punch in the face that these songs deliver with every note and beat. LUGOSi serve more than necessary slaps in the face with each one of these ten songs, and these folks are leaving no room to breathe until the closure. Perhaps their music explores the fundamentals of hardcore, but there are many subgenres of it lurking around in the mix. The first that comes to mind is post-hardcore, but don’t be surprised if you stumble upon mathcore or metalcore. However, the thing I adore the most about this band is that this wall of distortion crushes everything in the broader radius. It’s such a well-known characteristic of noise rock music, and these raw, abrasive, dirty, fuzzy, heavily-distorted riffs are more than rock-solid proof LUGOSi are into noise rock too. You’ll also notice how their music continuously levitates between old-school and much more modern sonic maneuvers. It’s such a nice touch that empowers these compositions even more.
I already mentioned those thick layers of loud, uncompromising, aggressive guitars decorated with many melodies, scales, and guitar licks. These guitar parts define that abrasive ambiance we all listen to and adore. However, you can also expect fuzzy, detailed, catchy, almost equally distorted basslines capable of crushing your listening apparatus. Nothing could sound so profoundly dynamic without exceptional drumming performance based upon cleverly constructed sequences, beats, accentuations, and other percussive acrobatics that define only the best hardcore music. You’ll be surprised how the vocalist handles all these segments with aggressive shouts, screams, and much cleaner singing technics. The remainder of the band supports him with many back vocal moments and singalongs, suitable enough to decorate these tracks even more. This fine piece of sonic artistry comes on standard black vinyl protected with an eye-peeling cardboard packaging and decorated with abstract paintings on the front. It perfectly matches LUGOSi’s colorful, diverse sound. You should check out Inconsolable as soon as possible. Head over to their Bandcamp page for more information about ordering.
thoughtswordsaction.com/2023/02/14/lugosi-inconsolable-lp

METALWORLD
metalworld.com.ar/los-hardcore-punk-franceses-lugosi-publicaron-video-lyric-de-cancion-que-se-desprende-de-su-album-debut-inconsolable

PLAYLIST
rstlss.com/podcast/bangbang-3-action-adventure-born-astray-brutus-the-gloom-in-the-corner/

hellbangerradioshow.over-blog.com/2023/01/playlist-et-podcasts-de-l-emission-du-8-janvier-2023.html
hellbangerradioshow.over-blog.com/2022/12/playlist-et-podcasts-de-l-emission-du-18-decembre-2022

Best Underground Metal Albums On Bandcamp December 2022
www.youtube.com/watch?v=iIcGM1VoH8Y

www.mixcloud.com/Noiserusradio/noise-rus-186-d%C3%A9cembre-2022

noise-floor.fr/2022/12/12/playlist-75

hellbangerradioshow.over-blog.com/2023/01/playlist-et-podcasts-de-l-emission-du-8-janvier-2023.html

open.spotify.com/playlist/11KD8AyKWOK8le5xZt3Zx6?fbclid=IwAR11H5uqdrpPTQwKhtFf_Qi1QSTu2xv19GOYU6JgPaBuNqzn4ZUFpWMWUgI

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