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Herscher - Herscher (pogo 138)

by pogorecords

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1.
Old Lands 07:24
2.
Apocatastase 10:23
3.
4.
5.
Pétron 06:15
6.
Bandana 03:39

about

- Recorded by Serge Morattel at Rec Studio
- Artwork by Loic Evhemeria and René Cheminat

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herscher.bandcamp.com/album/herscher-herscher

www.facebook.com/Herscher-141091659267053/

REVIEWS
Je dois la découverte d'Herscher à un pur hasard, l'achat impulsif de leur premier EP, éponyme, directement au batteur. Les dépenses effectués sur un coup de tête, ce n'est pas vraiment mon truc (budget serré oblige), mais la pochette typée "old school" et cette grosse typo qui bavent me susurraient des mots doux à l'oreille, entre deux promesses de coups de pied au cul. Car si la formation est originaire de la terre du pneu et des fromages fins, elle sentait plus le caoutchouc brûlé et la graisse qu'autre chose. A cette époque, Herscher consiste en un duo basse/batterie et se complaît dans un Doom/Stoner de bonne facture qui, sans être le produit de la décennie, possédait le groove et la lourdeur nécessaires pour briser quelques nuques. Le groupe est ensuite sorti de mon radar pendant quelques années, et c'est avec plaisir et curiosité que je le retrouve transformé en trio, en cette année 2015, défendant leur premier album. Se revendiquant maintenant Noise, dôté d'un claviériste tout neuf, "Herscher", en six titres, tient sa promesse d'offrir quelque chose d'encore plus lourd que ses premiers essais.
J'en vois pâlir certains à la vue du mot "Noise", que l'on peut coller à ce premier long-jeu. Qu'ils se rassurent, le rythme irrésistible et le côté Stoner des compositions du premier EP n'a pas disparu. Il a simplement été dilué à d'autres influences. La base même d'Herscher, c'est ce duo basse/batterie, mis en relief par une production exemplaire. La frappe est costaude (même si les rythmiques sont parfois un peu au fraises, en témoigne celle du milieu de "Old Lands", titre d'ouverture), les vrombissements de la quatre cordes enveloppent l'auditeur, le font vibrer de la tête au pieds. L'apparition d'arrangements au clavier, et de cette voix d'outre-tombe, aussi grave que menaçante, apportent à un socle somme toute assez classique un regain d'ambiance, encore plus de matière à la musique du combo. L'auditeur traverses des paysages désolés, dessinés par ces longs bourdonnements Drone sur "Skull's River", ou par les arrangements et la rythmique imposante de "Apocatastase", montée en puissance qui happe l'esprit pour ne plus le relâcher.
Plus que "du bruit pour du bruit", Herscher se pare ainsi d'une teinte presque psychédélique, quasi-électronique, autant de changements qui confirment que le groupe cherche à muer, évoluer pour rendre leur musique à chaque fois plus percutante. Loin d'être un patchwork, l'osmose est parfaite, le mélange réussi. Ceci dit, rester dans la configuration du premier EP n'aurait pas permis aux Clermontois de donner naissance à une sortie aussi imposante que celle dont nous parlons aujourd'hui. "Herscher" jouît d'une réelle profondeur, les rythmes répétitifs me faisant l'effet d'un Mhönos : marteler la transe pour la rendre encore plus puissante, hypnotiser l'auditeur, faire en sorte que le disque ne s'écoute pas, mais se vive, nous épuise. Les "fulgurances" que sont "Pétron" et "Bandana" , titres de clôture, réduisent leur durée pour accroître leur vitesse d'exécution, et viennent remuer l'auditeur, encore engourdis par la puissance de la première moitié de l'album. "Herscher" fait varier son propos et évite ainsi toute forme de lassitude, chose assez remarquable au vu de sa durée.
La surprise est de taille, moi qui avait totalement lâché le groupe après leur première sortie. Dans la suite logique de l'EP "Pursuit", découvert à retardement, Herscher signe un premier album d'excellente facture. Plus élaboré, plus travaillé, ouvert à d'autres influences mais sans jamais renier ses racines, cet éponyme tour à tour massif, psychédélique et bruitiste confirme le talent de la formation, qu'à l'avenir, je ne quitterai plus des yeux. Curieux de voir comment ce gros et savoureux morceau se défendra sur scène.
www.thrashocore.com/chroniques/chronique/6091-herscher-herscher-2015-chronique.html

Depuis leur premier EP en 2010, le duo auvergnat Herscher a gagné un instrument et ce n'est pas une guitare (ça aurait été trop simple) mais un petit synthé bien crado qui vient s'ajouter à la basse et la batterie. Pour être certain d'avoir un son poussiéreux titanesque, les gars sont retournés bosser avec Serge Morattel (Knut, Impure Wilhelmina, Shora, Year Of no Light... mais aussi leur deuxième EP). Le résultat est à la hauteur des espoirs placés dans le combo pour tous ceux qui aiment se faire mal au crâne avec de la musique. C'est lourd, ça sludge, ça doom, ça grésille de partout, ça pulse même parfois (le génial "Bandana"), le chant lourd (peu fréquent) semble un peu forcé (pourquoi chanter, laissez tout en instrumental ! Ou alors en mode incantation claire comme sur "Apocatastase"), le synthé n'apporte que des touches de gris foncé dans cet univers noir de crasse, c'est donc un régal pour les amateurs de métal obscur qui penseraient que Sunn O))) est trop pop. Et si l'adjectif "drone" te fait peur, laisse-toi tenter puis porter par la rythmique et les saturations des Clermontois, tu risques de changer d'avis (ou de choper la migraine mais bon, faut savoir prendre des risques dans la vie !).
www.w-fenec.org/rock/herscher.html

Question de dissertation philosophique ou d'exercice de physique : le chaos peut-il être organisé ? Après de nombreuses formations de Rock et de Metal extrêmes, les Français de HERSCHER se proposent d'apporter une réponse, en l’occurrence positive à cette question métaphysique.
Exposons d'abord les ingrédients. Du côté du chaos, vous trouverez des riffs de basse énormes, basiques, tellement abrasifs et grésillants qu'ils forment un mur du son, dont les rares brèches sont comblés par des claviers distillant sournoisement des nappes inquiétantes. C'est non seulement violent mais carrément suffocant, la fonction Drone étant enclenchée à plein. On est en effet largement au-delà de la crasse des marais propre au Sludge. Les rythmiques implacables et effroyablement pesantes relèvent d'un exercice de Doom tellurique, avec un jeu de batterie très sec mais varié. Cependant, au lieu d'évoquer on ne sait quelles lentes et sombres chevauchées, HERSCHER donne l'impression de bouger des montagnes gigantesques et de propulser ces masses considérables dans l'hyper-espace ; à ce titre, la pochette est tout à fait adéquate. Dans leur versant colérique et caverneux, les vocaux versent également du côté du chaos. Lors des passages les plus sombres, il m'est arrivé de songer à ce que CELTIC FROST, et dorénavant TRIPTYKON, proposent.
Pour autant, le trio parvient à dompter les puissances primordiales qu'il convoque. Ainsi, les riffs granitiques et les rythmiques abyssales qui les sous-tendent se développent lentement, bougent imperceptiblement, selon des schémas évolutifs rampants. Le tout avec une parfaite maîtrise quant à la mise en place. Car voilà la clé de la problématique énoncée d'entrée de jeu : on peut très bien posséder un son envahissant, crade, monstrueux et le développer dans le cadre de structures strictes. HERSCHER manie à la fois le sens de la violence maîtrisée (les enseignements de NEUROSIS ont été bien retenus) et un art affirmé de la rythmique belle à force d'être hypnotique (à l'instar de ce qui se produit chez OM).
Dans cet univers foncièrement porté sur le paroxysme, HERSCHER a le bon sens d'introduire des variations plus tranchées et notables que les simples nuances des claviers (un peu perdues dans le mix) : quelques passages de chant clair et grave, presque gothique, quelques plages atmosphériques relativement aérées, l'accélération sur le court Bandana en clôture d'album (là où les autres titres culminent lentement entre six et dix minutes).
En résumé, HERSCHER n'a pas choisi le chemin de la facilité mais il résout l'équation de l'organisation du chaos avec une maîtrise qui confine au brio.
www.metal-integral.com/chronique.do?chronique_ID=5191&groupe=herscher&album=herscher

HERSCHER started in 2009 as a drums and bass duo and with a first eponymous and instrumental Doom/Stoner EP. This is the beginning of the adventure … and this is the beginning of two years spent to attack this first EP onstage.
After about thirty gigs having led the band in Estonia, Canada and all over in France, playing with Picture Me Dead Blondie, Howling Grizzly, Estoner, Fordamage, Alaskan, Holy Divide and many more, HERSCHER decided to record a second EP.
These two years spent on the road didn’t prevent them to compose, and mainly give them the envy to level up the project and offer a more accomplished music.
So, the recording of the second EP is entrusted to Serge Morattel (Rec Studio, SW) who’s worked with Knut, Lofofora, Impure Wilhelmina, among others, and has taken all the production in hand.
The guys added some vocals and the band gained a louder sound. “PURSUIT” is released in 2012 and HERSCHER is back on the road.
The band has also been touring in France, Belgium, Estonia, Latvia and Lithuania, playing with Hellbats, The Atomic Bitchwax, Hangman’s Chair, Missiles Of October and many more.
Then, after all of this, the guys gain in trust and motivation, continue to compose, experiment and doesn’t miss ideas to level up the band. So, in their quest, René and Roadie invite Bud to join HERSCHER, in 2014. The band reckon this means they “gained an additional instrument, a heavier sound and his music take a new dimension.
www.maximumvolumemusic.com/his-and-herscher/

Il drone doom è uno di quei generi dove la linea di demarcazione che separa il capolavoro dalla ciofeca è sempre stata alquanto sottile, soprattutto per la staticità derivata dal doom che in questo ambito viene esasperata sia dal punto di vista delle strutture musicali che da quello del risultato sonoro. Se a ciò poi aggiungiamo l'avversione da parte dei puristi - sia quelli che considerano persino i Trouble troppo «moderni», sia quelli che rifiutano l'utilizzo di qualsiasi tipo di influenza prossima all'elettronica - ecco che il drone doom occupa una ristretta nicchia all'interno di un panorama già di per sé limitato e storicamente poco portato ad accettare innovazioni o avanguardie di qualsivoglia tipo.
In questo angusto spazio si collocano i transalpini Herscher, un trio che, dopo la pubblicazione di due ep (Herscher nel 2010 e Pursuit nel 2012), arriva al primo eponimo full length, sei brani dalla consistente durata media forti di un songwriting abbastanza vario che mostra tracce di radici stoner in un suono che comunque non eccede né in direzione dei funerei estremismi degli impareggiabili compatrioti Monarch, né verso la monolitica oppressione dei superbi quanto prolifici Nadja.
Se infatti l'opener Old Lands è un ottimo esempio di modernizzazione di strutture doom piuttosto classiche, già dalla successiva Apocatastase la deriva si assesta, portando il tutto verso lidi più prossimi ai canoni del genere senza per questo esagerare con le parti elettroniche, come confermato dalle successive Electric Path, Skull's River (che risulta però decisamente troppo statica) e dall'ammaliante Pétron, mentre la conclusiva Bandana si rivela essere un episodio interlocutorio il cui approccio quasi psichedelico poco o nulla aggiunge ad una tracklist comunque efficace.
Forse si potrebbe muovere qualche appunto ad una certa carenza di personalità che tende ad emergere dall'insieme dei brani, ma trattandosi dell'esordio su lunga durata è legittimo concedere l'appello al secondo album.
www.ironfolks.net/reviews/album/151-herscher-herscher

Then, after all of this, the guys gain in trust and motivation, continue to compose, experiment and doesn't miss ideas to level up the band. So, in their quest, René and Roadie invite Bud to join HERSCHER, in 2014. The band gained an additional instrument, a heavier sound and his music take a new dimension.
tasteofkhaos.weebly.com/news/frances-doomsters-herscher-offer-free-album-stream

credits

released May 17, 2019

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